Le fait d’avoir un frère ou une sœur handicapé(e) peut faire naître toutes sortes de questions et de sentiments parfois difficiles à comprendre.

En voici un échantillon :

•  La jalousie: 

Elle entraîne alors beaucoup de culpabilité car c’est impensable d’être jaloux de quelqu’un qui a moins de chance que soi. Et pourtant cette rivalité est bien présente, comme entre tous les frères et sœurs. Il ne faut pas s’inquiéter, elle est tout à fait normale.

• La solidarité:

On se sent solidaire de notre famille. On désire aider son frère/soeur handicapé, ses parents, ... Cette solidarité permet de soulager les parents de certaines tâches et permet la construction d'un lien fraternel. Toutefois, si cette solidarité devient trop importante et empêche de faire d'autres activités, elle devient pesante pour l'enfant aidant. En effet, il importe de garder un équilibre entre le temps consacré à aider sa famille et le temps consacré à son développement personnel (sport, loisirs, ...) car cela permet de garantir un bien-être à chaque enfant.

• La protection:

On peut vouloir protéger son frère des moqueries et/ou de la curiosité des autres. 

• La différence:

On peut se sentir différent des autres car notre fonctionnement familial n'est pas similaire à celui des copains. On peut craindre d'inviter des copains à la maison de peur d'être jugé par ceux-ci ou incompris. 

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