Il peut arriver que les phases se chevauchent ou que certaines n’aient pas lieu.
Cela dépend de chacun, de la relation au disparu et des circonstances de la mort.

~> La première phase :
Après l’annonce du décès, deux types de réactions sont possibles.
L’engourdissement, on se sent complètement sonné, abattu.
La protestation qui se manifeste par de la colère et de la peur.
On se dit que l’autre n’avait pas le droit de mourir, de nous abandonner.

~> La phase de recherche :
On tente de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi c’est arrivé.
C’est également à ce moment-là qu’on se culpabilise de ce qu’on a fait ou dit, ou de ce qu’on n’a pas fait ou dit avant le décès.
On regrette par exemple de ne pas lui avoir dit combien cet être comptait pour nous, de ne pas lui avoir rendu une dernière visite…
Mais on peut également se culpabiliser en cas d’accident en se disant « Si je ne lui avais pas demander de venir me chercher… » « Si je l’avais accompagnée jusqu’à l’école… »

~> La phase de désorganisation et de désespoir :
On est très triste, on se replie sur soi. C’est à ce moment que l’on réalise vraiment le manque.
C’est une phase pleine d’émotions mais qui permet d’élaborer dans notre esprit la perte et le manque qu’elle provoque.

~> La phase de réorganisation :
C’est grâce à cela que le travail de deuil est possible, c'est donner une nouvelle place au sein de notre cœur et de notre esprit à la personne disparue. On sait alors qu’elle nous accompagnera toujours de l’intérieur, qu’elle sera toujours présente.
Les souvenirs sont également importants car ils sont personnels et personne ne peut les prendre.

Certaines circonstances peuvent rendre le travail de deuil plus difficile :
- Les circonstances de la mort
- La relation que l’on avait avec le disparu
- Notre propre personnalité
- Les réactions de ceux qui nous entourent

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