Questions
Pourquoi il n'y a pas de remède pour la sclérose en plaque latérale amyotrophique?
Merci bien ;)
Merci bien ;)
Bonjour,
Tu poses la question pourquoi il n’y a pas de remède pour la sclérose en plaques (SEP) et pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Il s’agit de deux maladies distinctes du système neurologique dont la cause précise n’a à ce jour pas été identifiée. Ceci explique pourquoi il n’existe actuellement pas de traitement curatif ni pour la SEP, ni pour la SLA.
La SEP est une maladie inflammatoire du système nerveux central. Cette inflammation (ensemble des réactions locales ou généralisées provoquées par divers agents du corps humain) donne lieu à une démyélinisation (destruction progressive de l’enveloppe protectrice) des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Au contraire de la SLA, la SEP entraîne des symptômes de dégradation du système nerveux très variés et nombreux (vision, mobilité, sensibilité, humeur,…..). Fatigue, troubles visuels, vertiges, dépression, atteintes du mouvement, douleurs, troubles urinaires sont entre autres des expressions fréquentes de la SEP. La SEP débute typiquement entre 20 et 40 ans et touche plus les femmes. L’évolution est variable mais généralement lente et la maladie se manifeste fréquemment par des poussées (phases aiguës) suivies par des rémissions (améliorations). La SEP ne semble pas affecter l’espérance de vie grâce à une prise en charge précoce de la maladie et ses complications. Il existe des traitements symptomatiques (kinésithérapie, analgésiques, psychothérapie,….) pour améliorer le quotidien des malades et des médicaments qui visent à limiter la fréquence et l’importance des poussées et aussi à ralentir la progression de la SEP.
La SLA fait partie des maladies dites du motoneurone (cellule nerveuse directement connectée à un muscle). Elle est liée à une atteinte irréversible de ces neurones moteurs centraux et périphériques, menant à une atrophie et une paralysie des muscles et à des troubles de la motricité. Au contraire de la SEP, il n’existe aucun trouble sensitif dans cette maladie. La SLA est plus rare que la SEP et cette maladie se déclare plus tard, généralement après 50 ans. Elle touche les deux sexes avec une légère prédominance masculine. La paralysie est progressive, y compris des muscles respiratoires, ce qui entraîne une insuffisance respiratoire conduisant au décès endéans les 3 à 5 ans. Il existe des traitements médicamenteux et non-médicamenteux (kinésithérapie, ergothérapie,….) visant à retarder la progression de la maladie. Des nouvelles molécules sont actuellement à l’étude chez certains patients.
Comme mentionné, il existe une incompréhension de la cause exacte de ces deux maladies neurodégénératives. Afin de trouver des remèdes, une intense recherche fondamentale est axée sur les bases moléculaires et génétiques de la SEP et de la SLA.
Nous restons évidemment à ta disposition pour d’autres questions.
Bien à toi,
L’équipe de paroles d’Ados.
Tu poses la question pourquoi il n’y a pas de remède pour la sclérose en plaques (SEP) et pour la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Il s’agit de deux maladies distinctes du système neurologique dont la cause précise n’a à ce jour pas été identifiée. Ceci explique pourquoi il n’existe actuellement pas de traitement curatif ni pour la SEP, ni pour la SLA.
La SEP est une maladie inflammatoire du système nerveux central. Cette inflammation (ensemble des réactions locales ou généralisées provoquées par divers agents du corps humain) donne lieu à une démyélinisation (destruction progressive de l’enveloppe protectrice) des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Au contraire de la SLA, la SEP entraîne des symptômes de dégradation du système nerveux très variés et nombreux (vision, mobilité, sensibilité, humeur,…..). Fatigue, troubles visuels, vertiges, dépression, atteintes du mouvement, douleurs, troubles urinaires sont entre autres des expressions fréquentes de la SEP. La SEP débute typiquement entre 20 et 40 ans et touche plus les femmes. L’évolution est variable mais généralement lente et la maladie se manifeste fréquemment par des poussées (phases aiguës) suivies par des rémissions (améliorations). La SEP ne semble pas affecter l’espérance de vie grâce à une prise en charge précoce de la maladie et ses complications. Il existe des traitements symptomatiques (kinésithérapie, analgésiques, psychothérapie,….) pour améliorer le quotidien des malades et des médicaments qui visent à limiter la fréquence et l’importance des poussées et aussi à ralentir la progression de la SEP.
La SLA fait partie des maladies dites du motoneurone (cellule nerveuse directement connectée à un muscle). Elle est liée à une atteinte irréversible de ces neurones moteurs centraux et périphériques, menant à une atrophie et une paralysie des muscles et à des troubles de la motricité. Au contraire de la SEP, il n’existe aucun trouble sensitif dans cette maladie. La SLA est plus rare que la SEP et cette maladie se déclare plus tard, généralement après 50 ans. Elle touche les deux sexes avec une légère prédominance masculine. La paralysie est progressive, y compris des muscles respiratoires, ce qui entraîne une insuffisance respiratoire conduisant au décès endéans les 3 à 5 ans. Il existe des traitements médicamenteux et non-médicamenteux (kinésithérapie, ergothérapie,….) visant à retarder la progression de la maladie. Des nouvelles molécules sont actuellement à l’étude chez certains patients.
Comme mentionné, il existe une incompréhension de la cause exacte de ces deux maladies neurodégénératives. Afin de trouver des remèdes, une intense recherche fondamentale est axée sur les bases moléculaires et génétiques de la SEP et de la SLA.
Nous restons évidemment à ta disposition pour d’autres questions.
Bien à toi,
L’équipe de paroles d’Ados.