suite 1 an c est passe, j ai l habitude de dire que c etait la plus belle annee de ma vie. ma mere m apellait tout les jours pour prendre des nouvelle, elle devait se sentir coupable du fait que je sois partie. elle m a meme ecrit une lettre ou elle me disait qu elle m aimait et tout autant que mon frere et qu elle reconnaissait avoir eu des torts, on s est eu au telephone ce jour et on a beaucoup pleure.... c etait la premiere fois qu elle me disait je t aime, elle me disait que la vie etait triste sans moi qu elle etait pas bien et qu elle voulais que je revienne
. je suis donc rentree persuadee qu elle avait changee, 1ere deception. je pensais etre accueilli a bras ouverts et non elle m a dit qu elle pouvait pas me garder chez elle qu elle avait pas de place... en meme temps, j etais bien bete a quoi aurai-je pu bien m attendre d autre.
j ai tres vite trouve un appart et c etait mieux ainsi je n aurai pas voulu retourner habiter chez elle, pour moi cela aurait etait comme humiliant, regressif. puis elle savait bien me dire que puisque j avais voulu m assumer , et bien que je le fasse jusqu au bout

j ai donc commence mon errance, degoutee d avoir quitter le peu que j avais construit a l age de mes 18ans. au point ou j en etais , rien de pire ou de plus decevant aurait pu m arriver, j avais cru qu elle avait change, que mon depart, lui avait fait comprendre qu elle m aimait et bien non. alors j ai tout laisse( sauf mon chien) et suis partie SDF ... dure mais tres belle experience avec de bons souvenirs meme. j ai fait plein de rencontres avec des gens "pires" que moi, qui avait une vraie raison d etre malheureux ( la drogue, l alcool, la rue, la crasse, la faim, le froid...). c etait dur mais qu elle sensation d etre en paix et pour la premiere fois de montrer a ma mere que j en avais marre d etre bien a ses yeux. puisque mon comportement de petite fille bien elevee, ne marchait pas je m aventurais vers l oppose. j avais envie de lui montrer que je faisais ce que je voulais et que meme sans toit, sans argent et sans elle, j y arrivais