N'étons nous pas trop vieux pour parler à 18 ans?
Sommes nous encore des enfants? Ou juste des adultes qui reprennent leurs poupées pour pleurer l'innocence perdue?

Peut-on croire en l'utopie amoureuse quand tout fut brisée, violée? A t-on le droit de pleurer les douleurs du passé, quand leurs souvenirs s'effacent?

Tellement de choses à oubliés, qu'il devient impossible de vivre sans le poids de cette tache: l'effacement du soi passé, pour un soi futur probablement pas plus heureux.

Grandir est-ce vraiment serrer les dents coute que coute, pour proteger son entourage.

A-t'on le droit d'être un enfant triste quand on a 18 ans et que la vie est devant soi?