Questions
Merci encore, parler avec vous me fait beaucoup de bien. J’ai plein de questions en tête sur de nombreux sujet qui viendront avec le temps, mais je suis assez impatiente d’en finir. Je pense effectivement que le brevet me stresse assez mais il y a plein d’autres choses.Petit à petit je sens que je m’éloigne de mes parents, je ne sais pas si c’est positif ou pas, mais j’en ai marre d’attendre. Je pense que j’aurais vraiment besoin de rencontrer quelqu’un de nouveau qui pourrais m’aider, mais cette personne n’est toujours pas arrivée et donc en attendant j’essaie de me motiver, même si je reçois de plus en plus de répliques désagréables de mes parents ( surtout ma mère) mais je ne pense pas que c’est de leur faute si je ne me sens pas bien, c’est juste que l’atmosphère de famille est devenu plus tendu, je vois bien que ma mère ne vas pas bien, et elle pleure plus qu’avant, elle discute souvent de son travail difficile avec papa, qui, je le vois bien, ne se sens pas beaucoup mieux que maman. J’ai l’impression que c’est comme un trou noir qui nous aspire petit à petit, enfin, il n’y a pas que ça mais quand même. En tout cas il y a plein de trucs à quoi je perd goût. Je me sens plus neutre aussi, et il y a de la tristesse et de la colère.
Le truc, c’est que je ne suis pas seule, dans mon collège, dans la rue, au travail, partout autour de moi je vois bien que plein de gens souffrent, tout cela est loin de ne s’appliquer qu’à moi, ce serais égoïste de penser ça. Mais je vois aussi bien des personnes et des familles heureuses, mai je suis sure que dans la plupart, il y aura toujours un problème quelque part. Bref, pour l’instant j’essaie bien de tenir le coup.
Sinon, je suis loin d’être une personne qui a des complexes sur son corps, je me trouve plutôt belle et ça c’est bien. Je suis très douée pour déceler les émotions et les intérêts des personnes, surtout celles que je connais mieux, dans leurs gestes, leurs regards, leurs questions, leurs paroles. Ma mère essaie parfois de comprendre ce qui ce passe dans ma tête et pense que je ne me sens pas bien dans ma peau, genre je me sens pas belle et tout et tout, comme la plupart des autres filles, mais c’est loin de là. Je pense que c’est plutôt mon caractère que je n’aime pas vraiment. Il y a des côtés de moi que j’aime, par exemple, je suis très douée pour faire oublier les problèmes, divertir les gens. Mon amie dit qu’être avec moi lui fait tout oublier et elle s’amuse. J’aime aussi mon côté curieuse, et aventureuse, mais je ne suis pas une personne forte, loin de là. En fait, j’aimerais être quelqu’un que je ne suis pas. Je sais bien que je me fait du mal à moi même et c’est pour ça que je me considère faible, même pas capable d’être heureuse, j’ai envie de trouver un nouveaux style, mais comme m’a dit ma mère, je n’ai pas assez de volonté. Mais je suis sure que les hormones ont quelque chose à faire par là.
Je me suis aussi posé beaucoup de questions sur mon orientation sexuelle, je ne sais pas si j’aime les gars, les filles ou les deux…
Enfin bon, j’imagine si j’ai juste répété ce que je vous ai déjà dit…
Le truc, c’est que je ne suis pas seule, dans mon collège, dans la rue, au travail, partout autour de moi je vois bien que plein de gens souffrent, tout cela est loin de ne s’appliquer qu’à moi, ce serais égoïste de penser ça. Mais je vois aussi bien des personnes et des familles heureuses, mai je suis sure que dans la plupart, il y aura toujours un problème quelque part. Bref, pour l’instant j’essaie bien de tenir le coup.
Sinon, je suis loin d’être une personne qui a des complexes sur son corps, je me trouve plutôt belle et ça c’est bien. Je suis très douée pour déceler les émotions et les intérêts des personnes, surtout celles que je connais mieux, dans leurs gestes, leurs regards, leurs questions, leurs paroles. Ma mère essaie parfois de comprendre ce qui ce passe dans ma tête et pense que je ne me sens pas bien dans ma peau, genre je me sens pas belle et tout et tout, comme la plupart des autres filles, mais c’est loin de là. Je pense que c’est plutôt mon caractère que je n’aime pas vraiment. Il y a des côtés de moi que j’aime, par exemple, je suis très douée pour faire oublier les problèmes, divertir les gens. Mon amie dit qu’être avec moi lui fait tout oublier et elle s’amuse. J’aime aussi mon côté curieuse, et aventureuse, mais je ne suis pas une personne forte, loin de là. En fait, j’aimerais être quelqu’un que je ne suis pas. Je sais bien que je me fait du mal à moi même et c’est pour ça que je me considère faible, même pas capable d’être heureuse, j’ai envie de trouver un nouveaux style, mais comme m’a dit ma mère, je n’ai pas assez de volonté. Mais je suis sure que les hormones ont quelque chose à faire par là.
Je me suis aussi posé beaucoup de questions sur mon orientation sexuelle, je ne sais pas si j’aime les gars, les filles ou les deux…
Enfin bon, j’imagine si j’ai juste répété ce que je vous ai déjà dit…
Bonjour à toi,
J’usqu’à la puberté environ, on est surtout l’enfant de ses parents, le frère, la sœur de, … et puis, quand vient l’adolescence (et tu as raison , le chamboulement hormonal y joue un grand rôle !), on (se) découvre l’envie de découvrir le monde, de sortir, d’élargir son horizon. Et tu sais quoi, c’est d’autant plus fort quand on a reçu assez d’assurance et de sécurité au sein du foyer que pour oser découvrir le monde.
Apparaissent parfois des mouvements ambivalents ou même contradictoires : nos parents nous agacent pour un rien, on se dit qu’on ne voudrait pas leur ressembler à leur âge, … bref, en devant un ado et un pré-adulte, on n’est plus seulement l’enfant de, on devient nous-mêmes, tu comprends ?
L’attachement, l’affection, l’amour, appelle le comme tu veux, vis à vis de la famille, de parents, est toujours bien existant, et le restera , mais ce ne sont plus nécessairement les héros qu’ils étaient quand on était petit ! Et c’est bien normal, ne t’en fais pas.
Dans ton cas, tu sens aussi une sorte d’ambiance déprimante, et tu ne veux pas te faire happer par elle, et tu as bien raison.
Du coup, tu es un peu perdue, on en revient aux mouvements et aux sentiments ambivalents.
Tu évoques la tristesse et la colère, tu peux nous en dire plus ? Comment tu les identifies ? Et tu as une idée de ce qui a pu les faire émerger ?
Ton second paragraphe fait plaisir à lire, car dans le fond, tu t’apprécies, tu peux parler de toi positivement, et du coup, on ne comprend pas bien quand tu dis vouloir être quelqu’un que tu n’es pas. Tu serais comment si tu étais ce quelqu’un ?
Concernant ton orientation sexuelle, tu te poses des questions, et on peut imaginer que c’est inconfortable de ne pas « savoir ».
En même temps, ce sont les différentes expériences à venir qui t’en apprendront davantage sur ce que tu aimes, détestes, qui tu es, ce qui est bon ou moins bon pour toi, … tu comprends ? Tu t’es déjà sentie amoureuse ou attirée par une personne ?
On reste à ton écoute, au plaisir d’échanger avec toi !
A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados
J’usqu’à la puberté environ, on est surtout l’enfant de ses parents, le frère, la sœur de, … et puis, quand vient l’adolescence (et tu as raison , le chamboulement hormonal y joue un grand rôle !), on (se) découvre l’envie de découvrir le monde, de sortir, d’élargir son horizon. Et tu sais quoi, c’est d’autant plus fort quand on a reçu assez d’assurance et de sécurité au sein du foyer que pour oser découvrir le monde.
Apparaissent parfois des mouvements ambivalents ou même contradictoires : nos parents nous agacent pour un rien, on se dit qu’on ne voudrait pas leur ressembler à leur âge, … bref, en devant un ado et un pré-adulte, on n’est plus seulement l’enfant de, on devient nous-mêmes, tu comprends ?
L’attachement, l’affection, l’amour, appelle le comme tu veux, vis à vis de la famille, de parents, est toujours bien existant, et le restera , mais ce ne sont plus nécessairement les héros qu’ils étaient quand on était petit ! Et c’est bien normal, ne t’en fais pas.
Dans ton cas, tu sens aussi une sorte d’ambiance déprimante, et tu ne veux pas te faire happer par elle, et tu as bien raison.
Du coup, tu es un peu perdue, on en revient aux mouvements et aux sentiments ambivalents.
Tu évoques la tristesse et la colère, tu peux nous en dire plus ? Comment tu les identifies ? Et tu as une idée de ce qui a pu les faire émerger ?
Ton second paragraphe fait plaisir à lire, car dans le fond, tu t’apprécies, tu peux parler de toi positivement, et du coup, on ne comprend pas bien quand tu dis vouloir être quelqu’un que tu n’es pas. Tu serais comment si tu étais ce quelqu’un ?
Concernant ton orientation sexuelle, tu te poses des questions, et on peut imaginer que c’est inconfortable de ne pas « savoir ».
En même temps, ce sont les différentes expériences à venir qui t’en apprendront davantage sur ce que tu aimes, détestes, qui tu es, ce qui est bon ou moins bon pour toi, … tu comprends ? Tu t’es déjà sentie amoureuse ou attirée par une personne ?
On reste à ton écoute, au plaisir d’échanger avec toi !
A bientôt.
L’équipe de Paroles D’ados
