Questions
Merci de votre réponse,
tout ce que vous avez dit me fait cogiter un petit peu...
je lui écrit des lettres régulièrement, et ça depuis sa disparition... mais en me confiant à mes amis ( donc à ses amies a elle aussi) j'ai peur de leur faire plus de mal qu'autre chose...
A l'école, on me dit que : j'ai l'aire fatigué, mais je n'arrive plus à m'endormir le soir...il suffit que je ne sois pas occuper à quelques choses, et hop , j'y pense, j'y pense, à elle mais a tout le reste aussi...
Rien que en lisant votre réponse, j'avais la gorge nouer...
merci pour tout
tout ce que vous avez dit me fait cogiter un petit peu...
je lui écrit des lettres régulièrement, et ça depuis sa disparition... mais en me confiant à mes amis ( donc à ses amies a elle aussi) j'ai peur de leur faire plus de mal qu'autre chose...
A l'école, on me dit que : j'ai l'aire fatigué, mais je n'arrive plus à m'endormir le soir...il suffit que je ne sois pas occuper à quelques choses, et hop , j'y pense, j'y pense, à elle mais a tout le reste aussi...
Rien que en lisant votre réponse, j'avais la gorge nouer...
merci pour tout
Bonjour à toi, tu en as des larmes à pleurer toi…
Est-ce possible pour toi de te laisser aller ?
Comment fais-tu d’habitude pour évacuer ta souffrance ? As-tu tendance à te replier sur toi-même ?
Il y a des réactions possibles très différentes face à la douleur, physique comme mentale : on peut se replier et se cacher comme un animal blessé . Ca permet de garder son énergie pour guérir, ça permet d’endormir toutes les sensations dont celle qui nous fait souffrir, ça laisse le temps à la blessure de cicatriser …C’est vraiment intéressant et efficace. Ce qui manque c’est que, si on a besoin de recevoir des soins ou une explication pour certaines choses, on ne les recevra pas, puisque personne ne sera réellement au courant de ce qui se passe .Ce qui se passe aussi parfois, c'est que le mal reste en nous, bien caché, et qu'il ne nous permet plus de bien profiter de la vie...
Si on choisit au contraire de parler de sa douleur, de la montrer à l’extérieur, il y aura des points positifs aussi : on pourra recevoir l’aide et les soins si nécessaire, on pourra partager cela avec d’autres, et on sait que parler aide à « intégrer » un événement et à libérer la charge émotionnelle… Points négatifs : cela demande de l’énergie, et on ne peut plus faire comme si la souffrance n’était pas là… Mais certains disent qu’en plongeant dans la souffrance , en la prenant de face, on en ressort plus vite et mieux, que si elle reste dormante à l’intérieur de nous.
Il y a d’autres avantages et inconvénients peut-être, à toi de voir…
Certains pensent que si on pleure, ça veut dire qu'on souffre…
Pour d’autres au contraire , pleurer est une libération et apporte un grand soulagement. Tu peux penser à cela quand tu te demandes si tu peux en parler ou non, à tes/ses amis-es. Peut-être que cela leur ferait du bien , comme à toi, de mettre des mots, et... oui, des larmes aussi, sur tout cela…
En tout cas, c’est magnifique ce que tu as trouvé, toi, pour évacuer et exprimer cette souffrance : tu lui écris des lettres, c’est un geste symbolique très « guérisseur » , pour elle si elle les reçoit , comme pour toi !…
Dernier petit point, parfois, on n’a pas réellement envie de guérir, parce qu’on veut rester « loyal » à la personne disparue, et en guérissant, on a l’impression de la perdre encore un peu plus… Si tu te sens dans ce cas-là, dis-nous ce que tu ressens à ce sujet. Nous sommes là pour toi chaque fois que tu le désires ! Bien à toi, l’équipe de Paroles d’ados.
Est-ce possible pour toi de te laisser aller ?
Comment fais-tu d’habitude pour évacuer ta souffrance ? As-tu tendance à te replier sur toi-même ?
Il y a des réactions possibles très différentes face à la douleur, physique comme mentale : on peut se replier et se cacher comme un animal blessé . Ca permet de garder son énergie pour guérir, ça permet d’endormir toutes les sensations dont celle qui nous fait souffrir, ça laisse le temps à la blessure de cicatriser …C’est vraiment intéressant et efficace. Ce qui manque c’est que, si on a besoin de recevoir des soins ou une explication pour certaines choses, on ne les recevra pas, puisque personne ne sera réellement au courant de ce qui se passe .Ce qui se passe aussi parfois, c'est que le mal reste en nous, bien caché, et qu'il ne nous permet plus de bien profiter de la vie...
Si on choisit au contraire de parler de sa douleur, de la montrer à l’extérieur, il y aura des points positifs aussi : on pourra recevoir l’aide et les soins si nécessaire, on pourra partager cela avec d’autres, et on sait que parler aide à « intégrer » un événement et à libérer la charge émotionnelle… Points négatifs : cela demande de l’énergie, et on ne peut plus faire comme si la souffrance n’était pas là… Mais certains disent qu’en plongeant dans la souffrance , en la prenant de face, on en ressort plus vite et mieux, que si elle reste dormante à l’intérieur de nous.
Il y a d’autres avantages et inconvénients peut-être, à toi de voir…
Certains pensent que si on pleure, ça veut dire qu'on souffre…
Pour d’autres au contraire , pleurer est une libération et apporte un grand soulagement. Tu peux penser à cela quand tu te demandes si tu peux en parler ou non, à tes/ses amis-es. Peut-être que cela leur ferait du bien , comme à toi, de mettre des mots, et... oui, des larmes aussi, sur tout cela…
En tout cas, c’est magnifique ce que tu as trouvé, toi, pour évacuer et exprimer cette souffrance : tu lui écris des lettres, c’est un geste symbolique très « guérisseur » , pour elle si elle les reçoit , comme pour toi !…
Dernier petit point, parfois, on n’a pas réellement envie de guérir, parce qu’on veut rester « loyal » à la personne disparue, et en guérissant, on a l’impression de la perdre encore un peu plus… Si tu te sens dans ce cas-là, dis-nous ce que tu ressens à ce sujet. Nous sommes là pour toi chaque fois que tu le désires ! Bien à toi, l’équipe de Paroles d’ados.
