Questions
bonsoir a toute l equipe...et merci de me consacrer du temps pour me repondre
pour repondre a vos questions, au sujet de mon pere, je vois pas l interet de lui parler,il est comme il est et j en ai pas souffert. puis je le vois peu,mais quand il me voit il vient me dire bonjour avec un grand sourire qui ne ment pas..
quant a ma mere, je veux pas qu elle se sente coupable, car elle etait pas coupable mais malade, enfin je vois ca comme ca moi. et quand on se voit maintenant les relations ne sont pas mauvaises... elle a pas vraiment change dans le fond mais je pense qu elle sais que si elle irait trop loin je partirais vraiment... quoique je dis ca mais j en suis pas persuadee, j aurai peur de la laisser " toute seule"... si bien que quand on se voit on fait comme si rien de tout ca n avait existe, et on en parle jamais... de toutes facons moi quoi qu elle ait faiit , je l aime quand meme, meme si j ai pas oublie, j ai peut etre bien pardonne.
je sais bien que vous avez raison quand vous dites que je ne fais rien pour moi, tout par rapport a elle. comme si je voulais encore la convaincre de quelque chose...
je sais que j aurais besoin de parler a qq un mais c est dur de le reconnaitre. puis si je ne mange pas vous n y etes pour rien, j ai arreter le jour ou j ai su que mon contrat de travail se terminait, j ai encore une fois de plus la sensation d avoir perdu. j ai l impression d etre folle quand je dis ca
je sais que je n accepte guere "les compliments" c est comme dire a quasimodo qu il est beau... si il ne voit pas qu on se fout de lui... je ne dis pas qu il en est ainsi ici, mais je ne me vois pas forte. je veux pas non plus qu on me dise forcement ce que j ai envie d entendre, ca fait mal de se remettre en question mais je l accepte...
j ai besoin... ben je sais pas en fait comment on peut m aider. ce que je sais c est qu a chaque" coup dur" je plonge un peu plus . ( il y a 5 ans j ai perdu mon perroquet un gris du gabon , j etais tellement abattue que j en avais perdu tout mes cheveux, mes cils... et je n y pouvais rien... et bien la c est pareil avec la bouffe je n y fais pas expres, ou alors c est inconscient).
quant a l avenir je n en vois aucun quand j aurai plus mes chiens plus ma mere, quel interet de vivre. je veux pas de gamin, j aurai peur de ne pas les aimer, pas de mari, j aime plus les gens, j sais pas quoi faire comme boulot,...j ai l impression que je serais jamais comme personne...le 15 si j ai plus de boulot je repars je crois, peut etre en allemagne...
j arrive encore pas a dormir... ce soir j ai ete chez mes parents, ma mere est venue me chercher en fin d apres midi pour diner chez eux...puis je me sens mal apres etre restee 8 jours sans manger, je me suis goinfree ce soir. je sais que demain je mangerai pas, puisles jours suivants non plus.pourquoi je me fais ca, c est pas une impression, j ai vraiment un souci. les gens normaux ils aiment se faire plaisir, moi j aime me faire du mal
la je suis encore chez eux, maman voulait me ramener comme convenue j ai pas voulu, elle a ENCORE bu...j aime pas , c est dur de la voir comme ca...conne de vie!!
pour repondre a vos questions, au sujet de mon pere, je vois pas l interet de lui parler,il est comme il est et j en ai pas souffert. puis je le vois peu,mais quand il me voit il vient me dire bonjour avec un grand sourire qui ne ment pas..
quant a ma mere, je veux pas qu elle se sente coupable, car elle etait pas coupable mais malade, enfin je vois ca comme ca moi. et quand on se voit maintenant les relations ne sont pas mauvaises... elle a pas vraiment change dans le fond mais je pense qu elle sais que si elle irait trop loin je partirais vraiment... quoique je dis ca mais j en suis pas persuadee, j aurai peur de la laisser " toute seule"... si bien que quand on se voit on fait comme si rien de tout ca n avait existe, et on en parle jamais... de toutes facons moi quoi qu elle ait faiit , je l aime quand meme, meme si j ai pas oublie, j ai peut etre bien pardonne.
je sais bien que vous avez raison quand vous dites que je ne fais rien pour moi, tout par rapport a elle. comme si je voulais encore la convaincre de quelque chose...
je sais que j aurais besoin de parler a qq un mais c est dur de le reconnaitre. puis si je ne mange pas vous n y etes pour rien, j ai arreter le jour ou j ai su que mon contrat de travail se terminait, j ai encore une fois de plus la sensation d avoir perdu. j ai l impression d etre folle quand je dis ca
je sais que je n accepte guere "les compliments" c est comme dire a quasimodo qu il est beau... si il ne voit pas qu on se fout de lui... je ne dis pas qu il en est ainsi ici, mais je ne me vois pas forte. je veux pas non plus qu on me dise forcement ce que j ai envie d entendre, ca fait mal de se remettre en question mais je l accepte...
j ai besoin... ben je sais pas en fait comment on peut m aider. ce que je sais c est qu a chaque" coup dur" je plonge un peu plus . ( il y a 5 ans j ai perdu mon perroquet un gris du gabon , j etais tellement abattue que j en avais perdu tout mes cheveux, mes cils... et je n y pouvais rien... et bien la c est pareil avec la bouffe je n y fais pas expres, ou alors c est inconscient).
quant a l avenir je n en vois aucun quand j aurai plus mes chiens plus ma mere, quel interet de vivre. je veux pas de gamin, j aurai peur de ne pas les aimer, pas de mari, j aime plus les gens, j sais pas quoi faire comme boulot,...j ai l impression que je serais jamais comme personne...le 15 si j ai plus de boulot je repars je crois, peut etre en allemagne...
j arrive encore pas a dormir... ce soir j ai ete chez mes parents, ma mere est venue me chercher en fin d apres midi pour diner chez eux...puis je me sens mal apres etre restee 8 jours sans manger, je me suis goinfree ce soir. je sais que demain je mangerai pas, puisles jours suivants non plus.pourquoi je me fais ca, c est pas une impression, j ai vraiment un souci. les gens normaux ils aiment se faire plaisir, moi j aime me faire du mal
la je suis encore chez eux, maman voulait me ramener comme convenue j ai pas voulu, elle a ENCORE bu...j aime pas , c est dur de la voir comme ca...conne de vie!!
Bonjour à toi.
Bien sûr que ça fait mal de se remettre en question, de s’en poser, d’assumer ses échecs. Et toi, après avoir déjà trébuché plusieurs fois et t’être à chaque fois relevée, tu as le sentiment que c’est ton destin que de tomber encore et encore, que c’est écrit quelque part. Alors tu anticipes, pour être certaine de ne pas être prise par surprise, tu t’arranges pour prendre des chemins escarpés, caillouteux, quasi impraticables. Et que constates-tu ? Nous, d’après ce que tu nous confies, nous constatons que tu te relèves, que tu es intelligente, pleine de ressources et de débrouillardise ; par ailleurs (encore plus impressionnant peut-être), tu maintiens le contact avec tes parents, avec ta mère qui t’a menée la vie si dure, tu penses même lui avoir pardonné ! Sérieusement, n’est-ce pas là plutôt un signe de force que d’échec ?
C’est vrai, quelque chose cloche, tu t’imposes des sanctions sévères, tu te prives de nourriture … alimentaire mais aussi affective puisque tu dis ne pas vouloir de mari ni d’enfant. Tu as tes chiens, oui, et nous sommes contents qu’ils t’apportent du réconfort, mais il est aussi important de rester connectée au monde qui est le tien, celui des humains. Tu as ta place dans cette société, tu vaux quelque chose même si il y a un épais brouillard autour de toi pour l’instant. Et il arrive que le brouillard soit si épais, que le parcours de vie soit si lourd à porter qu’une aide extérieure soit salutaire pour y voir plus clair. C’est bien entendu à toi de voir si tu acceptes de faire une petite place à cette aide, et si oui, de voir quel genre d’aide te conviendrait le mieux. Nous sommes de tout cœur avec toi et au risque de nous répéter, s’il te plaît, sois indulgente avec toi-même et prends soin de toi, tu veux bien ? A bientôt.
L’équipe de paroles d’ados.
Bien sûr que ça fait mal de se remettre en question, de s’en poser, d’assumer ses échecs. Et toi, après avoir déjà trébuché plusieurs fois et t’être à chaque fois relevée, tu as le sentiment que c’est ton destin que de tomber encore et encore, que c’est écrit quelque part. Alors tu anticipes, pour être certaine de ne pas être prise par surprise, tu t’arranges pour prendre des chemins escarpés, caillouteux, quasi impraticables. Et que constates-tu ? Nous, d’après ce que tu nous confies, nous constatons que tu te relèves, que tu es intelligente, pleine de ressources et de débrouillardise ; par ailleurs (encore plus impressionnant peut-être), tu maintiens le contact avec tes parents, avec ta mère qui t’a menée la vie si dure, tu penses même lui avoir pardonné ! Sérieusement, n’est-ce pas là plutôt un signe de force que d’échec ?
C’est vrai, quelque chose cloche, tu t’imposes des sanctions sévères, tu te prives de nourriture … alimentaire mais aussi affective puisque tu dis ne pas vouloir de mari ni d’enfant. Tu as tes chiens, oui, et nous sommes contents qu’ils t’apportent du réconfort, mais il est aussi important de rester connectée au monde qui est le tien, celui des humains. Tu as ta place dans cette société, tu vaux quelque chose même si il y a un épais brouillard autour de toi pour l’instant. Et il arrive que le brouillard soit si épais, que le parcours de vie soit si lourd à porter qu’une aide extérieure soit salutaire pour y voir plus clair. C’est bien entendu à toi de voir si tu acceptes de faire une petite place à cette aide, et si oui, de voir quel genre d’aide te conviendrait le mieux. Nous sommes de tout cœur avec toi et au risque de nous répéter, s’il te plaît, sois indulgente avec toi-même et prends soin de toi, tu veux bien ? A bientôt.
L’équipe de paroles d’ados.
