Questions
Bonjour, j'aimerais parler de l'auto-mutilation ;
depuis plus d'un an et demi je me mutile.. Au début c'était juste des petites griffes au compas, maintenant ce sont des coupures plus importantes avec des rasoirs,lames,..
Pendant 3 mois (cet été) j'ai vu une psychologue qui m'a donné des conseils mais je n'ai pas réussi a tenir plus d'une semaine sans me mutiler..
J'avais commencé par le faire a cause d'un garçon, mais maintenant je le fais dès que je me dispute avec ma mère, mon copain,.. enfin dès qu'il y a quelque chose qui ne vas pas!
Ma mère est au courant, elle voudrais que j'arrête mais je n'arrive pas. Comment faire?
depuis plus d'un an et demi je me mutile.. Au début c'était juste des petites griffes au compas, maintenant ce sont des coupures plus importantes avec des rasoirs,lames,..
Pendant 3 mois (cet été) j'ai vu une psychologue qui m'a donné des conseils mais je n'ai pas réussi a tenir plus d'une semaine sans me mutiler..
J'avais commencé par le faire a cause d'un garçon, mais maintenant je le fais dès que je me dispute avec ma mère, mon copain,.. enfin dès qu'il y a quelque chose qui ne vas pas!
Ma mère est au courant, elle voudrais que j'arrête mais je n'arrive pas. Comment faire?
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Bonjour, et bienvenue sur notre site.
Tu te mutiles depuis plus d’un an et demi, et tu aimerais pouvoir arrêter. C’est très difficile pour toi. Lorsque tu as vu une psy pendant 3 mois, tu as pu tenir une semaine sans te faire du mal; pour toi c’est peu, mais c’est déjà ça, non ?
Ca a commencé à cause d’un garçon, et puis tu te rends compte aujourd’hui que c’est comme un “refuge” dès que quelque chose ne va pas.
Se faire du mal, attaquer son corps et sa peau, c’est attaquer son enveloppe, sa protection si tu veux. Ce n’est pas toujours parce qu’on trouve du plaisir dans le mal qu’on ressent, c’est parfois une façon de “vérifier” qu’on est bien vivant.
C’est aussi une tentative de se détourner de ce qui ne va pas, mais le “soulagement” est de bien courte durée, n’est-ce pas ?
Comment ça se passe ? Par exemple, tu as une dispute avec ta mère, est-ce que déjà à ce moment-là tu penses aux minutes qui vont suivre et la mutilation ? Et quand tu te coupes, que ressens-tu ? Et enfin, après ça, tu te dis quoi ? Tu te sens plutôt soulagée ? Ou déçue d’avoir “craqué” ? Tu culpabilises ?
Tu ne consultes plus ta psychologue ? ce serait peut-être bien pour toi d’y retourner, ou d’aller voir une autre personne ?
Nous restons à ton écoute en attendant de tes nouvelels si tu veux bien nous en dire davantage; Ah oui, peux-tu préciser ton âge car l’ordinateur nous indique 43, il doit s’agir d’une erreur !!?
A bientôt, bon début de semaine.
L’équipe de Paroles d’ados
Tu te mutiles depuis plus d’un an et demi, et tu aimerais pouvoir arrêter. C’est très difficile pour toi. Lorsque tu as vu une psy pendant 3 mois, tu as pu tenir une semaine sans te faire du mal; pour toi c’est peu, mais c’est déjà ça, non ?
Ca a commencé à cause d’un garçon, et puis tu te rends compte aujourd’hui que c’est comme un “refuge” dès que quelque chose ne va pas.
Se faire du mal, attaquer son corps et sa peau, c’est attaquer son enveloppe, sa protection si tu veux. Ce n’est pas toujours parce qu’on trouve du plaisir dans le mal qu’on ressent, c’est parfois une façon de “vérifier” qu’on est bien vivant.
C’est aussi une tentative de se détourner de ce qui ne va pas, mais le “soulagement” est de bien courte durée, n’est-ce pas ?
Comment ça se passe ? Par exemple, tu as une dispute avec ta mère, est-ce que déjà à ce moment-là tu penses aux minutes qui vont suivre et la mutilation ? Et quand tu te coupes, que ressens-tu ? Et enfin, après ça, tu te dis quoi ? Tu te sens plutôt soulagée ? Ou déçue d’avoir “craqué” ? Tu culpabilises ?
Tu ne consultes plus ta psychologue ? ce serait peut-être bien pour toi d’y retourner, ou d’aller voir une autre personne ?
Nous restons à ton écoute en attendant de tes nouvelels si tu veux bien nous en dire davantage; Ah oui, peux-tu préciser ton âge car l’ordinateur nous indique 43, il doit s’agir d’une erreur !!?
A bientôt, bon début de semaine.
L’équipe de Paroles d’ados
