Questions
Hello,
Je vous réponds au sujet de votre façon de soutenir l'échange entre vous et les interlocuteurs. Ce qu'il est facile à réaliser c'est que lorsque l'on parle on a une idée, elle passe par tout un tas de filtres sociaux l'euphémisant si trop hardcore. Ce que je veux moi c'est le vrai, cette idée à la base des bases et non celle qui sort par la bouche de l'interlocuteur. Alors pour ça, ce que j'ai trouvé jusqu'à présent n'est que d'énerver la personne pour qu'elle parle sous impulsion me donnant l'impression (peut être fausse, ce monde est trop compliqué de toute façon) d'accéder à cette idée pure. Mais bon, paraît-il que les gens ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment quand ils sont énervés mais ils cherchent qu'à blesser. Curieux, les processus de pensée m'ont l'air de se passer plus rapidement lorsqu'on est énervé et ainsi brûlent tous ces filtres.
J'espère que vous m'excuserez si je vous ai offensé par mon interprétation de votre façon de faire qui a ses avantages comme le fait de ne pas refermer l'élan de pensée d'un adolescent. Mais en prenant du recul à ma façon, je ne vois que ça. Vous travaillez sous un algorithme que vous aviez appris pendant les études et cela porte ses fruits . Ce serait mieux, et il n'est uniquement que de mon avis que de me dire sincèrement ce que je suis à vos yeux, ce que je dois et ne dois pas faire parce que je suis perdu, j'ai l'impression que je n'ai pas réussi à trouver les bornes de l'être humain. Souvent je me retrouve avec ce genre de réactions (déception mélangée à l'euphémisme avec une petite touche de souffrance) alors que ma volonté n'était pas forcément de vous attaquer.
Certes, je ne représente peut être qu'un profil parmi tant d'autres personnes qui ont besoin d'aide mais vous ne représentez pas cela pour moi. Vous êtes précieux et représentez une forte autorité par votre savoir et votre ouverture d'esprit peut-être innée mais toutefois assurée par l'algorithme que vous appliquez à vos réponses.
Alors je vous le redemande, faites une exception, dites moi ce qui est choquant et ce qui ne peut avoir lieu. Parce que, parfois, vous avez tendance de frapper à moitié sans me donner de réelles certitudes sur ce qui est acceptable ou non. J'imagine que si vous le faisiez comme je vous l'avance aujourd'hui avec tous ceux qui viennent sur ce site vous chasseriez l'écrasante majorité de gens c'est pourquoi je comprends votre façon de faire. Mais si vous n'êtes pas sous l'emprise d'un code ou d'un serment, je vous demande de me dire si je dois me faire hospitaliser ou si je suis fou, invivable, débile, coincé, destiné à l'enfermement, ou s'il est vraiment dommage que je ne fusse un juif dans les années 40 parce que cela ferait du grand bien à tout le monde. (suite au message suivant)
Je vous réponds au sujet de votre façon de soutenir l'échange entre vous et les interlocuteurs. Ce qu'il est facile à réaliser c'est que lorsque l'on parle on a une idée, elle passe par tout un tas de filtres sociaux l'euphémisant si trop hardcore. Ce que je veux moi c'est le vrai, cette idée à la base des bases et non celle qui sort par la bouche de l'interlocuteur. Alors pour ça, ce que j'ai trouvé jusqu'à présent n'est que d'énerver la personne pour qu'elle parle sous impulsion me donnant l'impression (peut être fausse, ce monde est trop compliqué de toute façon) d'accéder à cette idée pure. Mais bon, paraît-il que les gens ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment quand ils sont énervés mais ils cherchent qu'à blesser. Curieux, les processus de pensée m'ont l'air de se passer plus rapidement lorsqu'on est énervé et ainsi brûlent tous ces filtres.
J'espère que vous m'excuserez si je vous ai offensé par mon interprétation de votre façon de faire qui a ses avantages comme le fait de ne pas refermer l'élan de pensée d'un adolescent. Mais en prenant du recul à ma façon, je ne vois que ça. Vous travaillez sous un algorithme que vous aviez appris pendant les études et cela porte ses fruits . Ce serait mieux, et il n'est uniquement que de mon avis que de me dire sincèrement ce que je suis à vos yeux, ce que je dois et ne dois pas faire parce que je suis perdu, j'ai l'impression que je n'ai pas réussi à trouver les bornes de l'être humain. Souvent je me retrouve avec ce genre de réactions (déception mélangée à l'euphémisme avec une petite touche de souffrance) alors que ma volonté n'était pas forcément de vous attaquer.
Certes, je ne représente peut être qu'un profil parmi tant d'autres personnes qui ont besoin d'aide mais vous ne représentez pas cela pour moi. Vous êtes précieux et représentez une forte autorité par votre savoir et votre ouverture d'esprit peut-être innée mais toutefois assurée par l'algorithme que vous appliquez à vos réponses.
Alors je vous le redemande, faites une exception, dites moi ce qui est choquant et ce qui ne peut avoir lieu. Parce que, parfois, vous avez tendance de frapper à moitié sans me donner de réelles certitudes sur ce qui est acceptable ou non. J'imagine que si vous le faisiez comme je vous l'avance aujourd'hui avec tous ceux qui viennent sur ce site vous chasseriez l'écrasante majorité de gens c'est pourquoi je comprends votre façon de faire. Mais si vous n'êtes pas sous l'emprise d'un code ou d'un serment, je vous demande de me dire si je dois me faire hospitaliser ou si je suis fou, invivable, débile, coincé, destiné à l'enfermement, ou s'il est vraiment dommage que je ne fusse un juif dans les années 40 parce que cela ferait du grand bien à tout le monde. (suite au message suivant)
Bonjour à toi,
Si on comprend bien, ce que tu aimerais, ce sont des contacts sans codification, sans convenance, “bruts”, presque archaîques pourrait-on dire. Laisser sa pulsion mener la danse ?
Cela voudrait dire que pour toi, c’est incompatible d’être à la fois sincère et “socialement acceptable” ?
Tu commences à connaître notre équipe, nous sommes plutôt dans la nuance … mais effectivement, nous pensons aussi que la codification, le fait de tenir compte du cadre de référence de l’autre, le respect de la Loi tout simplement, colore les rapports humains. Depuis la nuit des temps les hommes ont été obligés de s’organiser un minimum (et peut-être aujourd’hui un maximum !!) afin de survivre dans un premier temps, puis de faire évoluer une société, pour toujours aller vers des “plus”, le progrès.
Bref, dès lors qu’on se retrouve dans une dualité, pour qu’il y aie échange, un code minimum est nécessaire.
Au travers de tes messages, nous ne pouvons qu’imaginer, poser des hypothèses à partir de “photographies” que tu nous livres.
Et non, notre travail n’est pas de poser un diagnostic; qu’il s’agisse de santé physique ou mentale, ce sont les médecins consultés en face à face qui font ce job. Tiens au fait, tu as déjà demandé à un médecin si tu étais fou, destiné à l’internement ?
La position de sujet supposé savoir que tu nous attribues est un sujet vraiment intéressant, qui nous interpelle beaucoup; nous en reparlerons plus tard si tu veux bien.
A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados
Si on comprend bien, ce que tu aimerais, ce sont des contacts sans codification, sans convenance, “bruts”, presque archaîques pourrait-on dire. Laisser sa pulsion mener la danse ?
Cela voudrait dire que pour toi, c’est incompatible d’être à la fois sincère et “socialement acceptable” ?
Tu commences à connaître notre équipe, nous sommes plutôt dans la nuance … mais effectivement, nous pensons aussi que la codification, le fait de tenir compte du cadre de référence de l’autre, le respect de la Loi tout simplement, colore les rapports humains. Depuis la nuit des temps les hommes ont été obligés de s’organiser un minimum (et peut-être aujourd’hui un maximum !!) afin de survivre dans un premier temps, puis de faire évoluer une société, pour toujours aller vers des “plus”, le progrès.
Bref, dès lors qu’on se retrouve dans une dualité, pour qu’il y aie échange, un code minimum est nécessaire.
Au travers de tes messages, nous ne pouvons qu’imaginer, poser des hypothèses à partir de “photographies” que tu nous livres.
Et non, notre travail n’est pas de poser un diagnostic; qu’il s’agisse de santé physique ou mentale, ce sont les médecins consultés en face à face qui font ce job. Tiens au fait, tu as déjà demandé à un médecin si tu étais fou, destiné à l’internement ?
La position de sujet supposé savoir que tu nous attribues est un sujet vraiment intéressant, qui nous interpelle beaucoup; nous en reparlerons plus tard si tu veux bien.
A bientôt.
L’équipe de Paroles d’ados
