Bien le bonjour !

Eh bien si ces pensées ne prennent plus autant de place dans ma tête, c'est parce que j'arrive à m'apaiser plus rapidement [qu'avant] en me disant des choses du genre "Tu vois que tout va bien lorsque tu ne penses pas à ça, il n'y a pas de raison que tout aille mal tant que tu n'y penses pas", alors cela me fait, en quelque sorte, relativiser et voir la situation du bon côté. Je me dis aussi qu'il faut que j'accepte que cette mauvaise période où je ne pensais qu'à de mauvaises idées est terminée, ou presque, et que c'est en "me laissant vivre", en ne me mettant plus la pression, que je pourrais vivre pleinement cette relation qui est déjà très bien pour une personne n'ayant jamais eu de petit ami auparavant (et j'ose de tout coeur espérer qu'il sera le premier et le dernier !).

Comme je l'avais cité dans ma précédente question, mes mauvaises pensées surgissent lorsque je suis fatiguée, que la fatigue viennent du manque de sommeil, de mes règles (j'ai constaté que j'avais une sacrée chute d'hormones lorsque c'était le moment) ou d'une maladie. Mais elles peuvent également apparaître lorsque je ressens une sensation similaire à ce que j'ai vécu il y a quelques mois. C'est-à-dire que si quelque chose me met particulièrement mal-à-l'aise, pour une raison se rapprochant de la peur que j'avais à moins aimer mon compagnon que lui ne m'aime, alors les sensations désagréables sont enclines à revenir. Parfois je m'étonne de ne prêter absolument aucune attention à ce genre de situation (du coup, je ne me sens pas spécialement mal), et des dois, lorsque je suis plus fatiguée que d'habitude, je m'y attarde. Durant ces moments, si nous sommes en pleine journée, je crains particulièrement d'être au soir, car j'ai l'impression que ma peur se décuple, cela me donne envie de pleurer mais je me retiens comme je peux car je sais très bien que si je laisse couler mes larmes, une crise d'angoisse pourrait survenir d'un coup.
Cela m'ait déjà arrivé alors que nous nous apprêtions à dormir, mon compagnon et moi, il a essayé de me rassurer du mieux qu'il a pu en me tenant contre lui et me disant que tout allait bien, que c'était parce que j'y pensais que ça revenait et que ça restait (oui parce que j'ai tendance à lui dire dans ces cas là "J'ai peur que ça revienne"). Pendant quelques secondes je ne supportais plus de rester allongée, j'avais comme le sentiment que ma peur, qui avait pris le dessus, provoquait en moi une douleur au niveau de la cage thoracique. Puis j'ai parlé un peu, respiré plus lentement, au final je lui ai demandé si je pouvais laissé ma tête au creux de son cou pour dormir car je m'y sentais plus rassurée.

Depuis cette soirée là, aucune crise d'angoisse n'est revenue, je les ai toutes contré, en m'empêchant de pleurer à chaudes larmes et en me convaincant que, non, ça ne pouvait pas recommencer, que je n'avais pas le droit de me laisser submerger par les pensées négatives au risque de retomber dans l'angoisse que je connaissais il y a 7 mois. Car sinon, et selon moi, ce serait comme si tout le "chemin" que j'avais parcouru pour ne plus me faire avoir par cette négativité avait été vain, comme si tout cela avait été inutile et je verrais la situation comme un "combat" qu'il faudrait sans cesse renouveler au lieu de le continuer.

Cela me semblait tellement improbable de trouver quelqu'un... Très sérieusement, et je lui ai dit aussi, je ne pensais pas avoir un petit ami un jour. Pour moi j'étais destinée à réussir professionnellement et à finir seule (oui je sais, c'est plutôt radical !). Alors j'ai très certainement du mal à accepter cela, dans le bon sens du terme bien sûr. Comme je vous l'ai dit, avant j'avais du mal à supporter ses "Je t'aime" et autres compliments, car même à lui je lui ai dit, j'avais l'impression de ne pas mériter toutes ces bonne attentions. Aujourd'hui je les accepte totalement (bon les compliments c'est seulement lorsque je suis de bonne humeur, mais au moins je ne ressens plus de pincement au coeur lorsque je les entends).

Je pense avoir, comme vous dites, une aspiration à être aimée au fond de moi. J'ai toujours un peu souffert du faite de n'avoir personne lorsque j'étais encore célibataire, je me trouvais vraiment inintéressante (ça n'a pas vraiment changé depuis, mais mon compagnon me pousse à penser le contraire). À chaque fois, ou presque, qu'il me reconduit chez moi le dimanche soir (nous dormons ensemble dans la semaine, ça dépend des jours, en fonction des horaires auxquelles il commence le boulot) c'est un déchirement, je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes ou plus. J'ai la sensation d'être abandonnée, alors que je sais très bien que ce n'est pas le cas, nous nous voyons tous les jours, je sais pertinemment que je le reverrai le lendemain, mais c'est plus fort que moi. J'ai comme un besoin de le sentir près de moi.

Ce que vous dites à propos de l'imagerie médicale m'intéresse grandement. J'avais en effet vu sur internet que l'on pouvait modifier beaucoup de choses dans notre tête si on arrivait à s'en persuader. Alors désormais j'essaye de voir tout d'un point positif, et je persévère dans cette voix.
Dans mes meilleurs jours, je me dis que plus tard, toutes ces mauvaises pensées disparaîtront complètement, je ne désespère pas !

Merci de votre réponse que me redonne le sourire en ce froid lundi matin ! :)

Je vous souhaite une agréable journée.