L'avortement lundi, c'était bizarre. J'ai tellement pleuré ce jour là l'absence de mon ex, c'était tellement plus dur que je ne l'avais imaginé ou que tout ce qu'il a pu me faire en amont, je lui en ai tellement voulut qu'il a disparut cette même journée de ma mémoire, comme s'il n'avait jamais existé. C'était plus de douleur que je ne pouvais le supporter, elle a anesthésié tous les autres sentiments à son égard, la haine et l'amour. Il ne reste rien, et ce rien tient le mot d'indifférence. Aujourd'hui je m'en fout, et c'est triste je trouve. Je ne comprend pas comment autant de douleur peu tuer le souvenir d'une personne, jusqu'à en effacer même la rancoeur. Je ne lui en veut même pas, je m'en fout. Quand je tente de me rapeller son sourire, je ne suis ni triste, ni heureuse, c'est le vide. Le vide dans mon ventre, le vide dans ma tête. 11 semaines de grossesses, 9 mois de vie commune ont été effacé, rayé de ma vie en quelques heures. Ni l'un ni l'un n'a existé, ou n'existe dans mon souvenir. C'était rien. Et ce vide me donne le vertige, je m'était accoutumé a la douleur. Je suis triste de mon indifférence. Je ne comprend pas ce qui m'arrive, je ne pensais pas que ca pouvais arriver. J'ai avorté de Kiwani(mon ex).