"Je suis en master, je travaille. Trop. Je suis épuisée.



Je pleure beaucoup. Je glisse lentement et commence à perdre pied. J’ai peur de ne pas y arriver. De craquer avant la fin. Je suis renfermée sur moi-même, comme éteinte. Je n’arrive pas à demander de l’aide.



C’est un secret. Personne n’est au courant que je vais si mal. Je souris tout le temps.

Mais, au final, y’a pas grand monde qui me connait. Toi, moins que les autres.



Tu ne sais vraiment rien.



Je peux te le dire, parce que tu t’en fous. Parce qu’au final, tu n’essayeras même pas de faire semblant que ça te touche. Je ne veux pas embêter les gens que j’aime avec mes états d’âmes. Comment pourrait-il compter sur moi s’ils sentent que je vacille ?





Alors, c’est à toi que j’écris. Parce que tu es un inconnu, un malade, un connard. Et que ça te laissera indifférent tout ça. Pour l’indifférence, je peux compter sur toi.



Ce n’est pas un message de paix. Je savais déjà que tu mentais, mais pas sur ton affection pour moi. “Trop gentille” “Un cul à tringler”, la copine que tu as eu à la période où “ta vie était en danger”(lol), ...





Tu ne penses pas que j’en avais assez bavé ? Tu ne penses pas que je méritais au moins du respect ?



Je ne dirais pas que ce qui m’arrive est ta faute. Mais, putain, tu n’as pas hésité a apporté ta contribution. Toi, qui me disais de “faire tomber mes masques”...



T’es vraiment un petit con,..... "


Je me suis ravisée. Mais, il faut que je parle à quelqu'un. Je ne m'en sors pas trop.