J'ai vraiment du plaisir à ses petites nouvelles que j'envoies. C'est un peu un moment de pause.

Dans mon travail en tant q'auto-entrepreneur, je conseille des filles sur leurs relations amoureuses. Il s'agit, en fait, surtout, d'écoute, de question qu'on se pose ensemble sur telle ou telle relation. Quand le problème demande professionnel, j'oriente. Mon intégrité intellectuelle est trop précieuse.

Il prend de l'importance et marche de mieux en mieux. Normal, je tente de bien faire les choses, je me forme, et suis prudente sur ce que j'avance.

Mais, la difficulté de ce rôle là, c'est que finalement, je ne trouve pas de moment pour parler de moi. Enfin, si, aux proches, mais ce n'est pas pareil.

J'ai la chance incroyable d'être énormément aimée. Par mon mec (mon ex, qui, est revenu, une fois mon infidélité digéré, qui dort à côtés et me comble d'attentions), par ma coloc et son copain, par ma famille...

Je tente réellement de me confronter au monde tel quel. Pour savoir qui je suis. Pour me respecter. Pour gagner en qualité sur mon estime perso, qui a souvent été bancale.

Je connais tout le chemin parcouru. Il est assez hallucinant, en fait. Mais, je sais qu'à avoir passé pas mal de temps à détruire, tout reconstruire, prend du temps.

J'aime ma vie pro. Dans les deux boulots que je fais, je n'ai pas l'impression de travailler. Je fais juste ce que j'ai à faire et le mieux possible. Le second : je suis recruteur de donateur pour Amnesty.

Je suis stressée, parce que je veux bien faire. Parce que, parfois, je ne sais pas trop comment. Mais, comme mes amis, mes responsables sont véritablement soutenant. Et, ce sont des boulots où j'apprends.

La vie est vaste. Je la concentre sur le professionnel pour le moment. Enfin, je dirais plutôt : c'est le lieu où je me mets à l'épreuve en ce moment. Il y en aura d'autres.

J'aime mon travail de "coaching", à la limite, une fois le diplome en psychologie obtenu. Je garde dans l'idée de vivre de ce boulot, en Argentine. Le temps de me lancer VRAIMENT dans l'écriture.

Merci de ce lieu. L'ado de 16 ans, en a 23 ans. Et, je ne me considère même plus comme une jeune adulte. Je suis responsable de ma vie. Je ne sais pas où je vais, mais je crois aux chemins choisis.