J'ai quelques moments de plaisirs réguliers :

A la cité U où je vis, je me suis faite deux amies : elles sont très branchées culture, cuisine bio-avec-les-produits-du-marché-qui-n'engraissent-pas-le-capitalisme-donc-trouver-des-plans-commerce-équitable-pas-cher.
Donc 2/3 fois par semaine, nous cuisinons. Nous mangeons bien, (un corps sain...), je commence à m'habituer aux légumes (hier HOUMOUS maison, et nouilles sauté aux poivron et sauce soja), à apprécier les épices (le paprika c'est de la tuerie). Je prend mes marques et découvre.

Je lis beaucoup aussi : j'ai quasiment finis tout les Eric-Emmanuel Smith (« La part de l'autre », « l'Evangile selon Pilate » vous sont vivement recommandés). Je viens de découvrir Haruki Murakami (à lire « kafka sur le Rivage ») et m'attendent « Desert » le Clézio, « Cent ans de solitudes » Gabriel Garcia Marquez, et « les Hauts Hurle-Vent » Emilie Bronte. Mais avant, je finis mon Peter Pan (incroyable, surprenant, tellement différents de l'image floutée qu'en donne le dessin animé!)

J'écrivais sur un forum une espèce de journal de bord que je me dois d'arréter. Le patron du forum étant mon copain actuel. FUCK. Je le tenais quotidiennement (ce qui explique peut-être la longueur de ce message). Mais j'y ai fait des rencontres formidables. Dans les coups de déprime, je trouve un véritable soutient.

Je m'interresse de plus en plus vivement à la musique : de Chopin, au blues des années 20, en passant par des chansons à textes, et des groupes plus « marginaux ».

Mais, j'ai un tel besoin d'étayage... sur l'autre, sur des activités saines de plaisirs que mes cours passent un peu à la trappe. Ne pas déprimer est un combat quotidien et même ces activités là me demandent parfois beaucoup d'effort pour m'y mettre.

Pour le psy, je pense commencer les recherches dans la semaine. J'en vois vraiment le besoin. Hier, suite à une question anodine en fin de cours, j'ai pleuré devant un prof. Moi qui ne pleure JAMAIS. J'ai besoin de ranger un peu la cacophonie qu'il y a dans ma tête.

D'avoir des projets bien à moi. (dans l'idée : une colocation, une indépendance financière, continuer ma « vie culturelle », et les études... oui, c'est en ordre d'importance... d'abord me sentir « entourée ». )

Encore une fois, veuillez accepter mes excuses pour la longueur du message. Besoin de me vider, je crois. Besoin de tout marquer un coup. Promis, je passerais le cap du psychologue/psychiatre.

Merci pour l'aide que vous apportez à la jeune adulte que je suis.